Qu’elle soit économique, politique, culturelle, de genre ou raciale, l’oppression a pris des formes diverses et variées à travers le temps, et la résilience et l’inventivité des peuples pour y faire face ont pris bien des visages différents.
Les arts et la spiritualité ont très souvent été mobilisés comme sources de résistance et de transformation face à l’oppresseur, offrant un espace de solidarité, d’inspiration et de force pour les personnes luttant pour leur liberté et leur dignité. Cet espace est celui qui a inspiré l’installation de cette exploration commune.
Autour de textiles patrimoniaux associés à des rituels, des temps collectifs de revivification, de réactualisation de mémoires et de mythes, le Musée Bargoin et le Grin proposent une série de causeries, podcasts, livres et musiques, le temps d’une semaine. Un temps pour se remémorer, se rememb(r)er, ensemble, que tout ne tient qu’à un fil….
Une plongée dans l’intimité de l’atelier de fabrication de Fred Bendongué, danseur et chorégraphe.
Autour de son livre « Up-Rock – Histoire de danse, histoire d’une vie » et d’une sélection de musiques, livres et films choisis tout spécialement pour l’occasion, cette (master)causerie vous invite à explorer en profondeur les influences et les chemins qui ont mené jusqu’aux différentes créations de notre invité.
Des marrons de Nanny à Sizzla Kalonji, avec Ras Jay.
Trop souvent réduite au reggae dans le meilleur des cas, et à la fumette dans le pire des cas, la culture et la spiritualité rastafarienne sont nourries par des personnalités aussi importantes que méconnues, telles que Marcus Garvey, Leonard Howell ou encore Walter Rodney.
On en cause avec Ras Jay, rasta et acteur de la promotion de la musique reggae à travers le monde.
La résistance culturelle et non violente de Cheikh Ahmadou Bamba.
Cheikh Ahmadou Bamba est un grand maître soufi (mystique) sénégalais qui a vécu au XIXe siècle et fondé la confrérie mouride. Il a été persécuté par les autorités coloniales françaises en raison de son influence et de son opposition à leur domination. Cependant, plutôt que d’utiliser la violence pour lutter contre l’oppression, Cheikh Ahmadou Bamba a prôné une résistance culturelle et non violente, alors même que les français l’accusaient de vouloir fomenter une résistance armée. On en cause avec Cheikh Fall Ndiaye, biologiste de formation, membre de l’organisation culturelle des Mourides de Clermont-Ferrand.